Exploitation du milieu montagnard sur le versant nord des Pyrénées entre 20 000 et 12 000 cal BP: que nous apprend la faune? / Chevallier, A., Costamagno, S., Ferrie, J.G., Kuntz, D., Laroulandie, V.
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Continuing resourceSeries: 67. Munibe Antropologia-Arkeologia.Analytics: Show analyticsPublisher: Donostia : Aranzadi Zientzia Elkartea, 2016Description: Páginas 269-284.Content type: Texto (visual) Media type: electrónico ISSN: 1132-2217.Subject(s): Archéozoologie | Azilien | Dernier Maximum glaciaire | Magdalénien | TardiglaciaireOnline resources: Click here to access online Summary: Après le LGM, le recul des glaciers pyrénéens a libéré de nouveaux espaces désormais disponibles pour les populations végétales et animales. A travers les données de l’archéozoologie, cet article aborde la fréquentation du versant nord des Pyrénées par les hommes de la fin du Paléolithique. Jusqu’à 15 000 cal BP environ, presque toutes les occupations sont situées dans la zone de piémont, en dessous de 500m d’altitude. Des occupations situées entre 500m et 1000m deviennent ensuite plus fréquentes. Faiblement exploités avant 15 000 cal BP, les gibiers de montagne et en particulier le Bouquetin prennent de l’importance à partir du Magdalénien supérieur, ce qui explique sans doute en partie la fréquentation d’altitudes plus élevées. La chasse à la Marmotte bien documentée dans les Alpes, n’a pas d’équivalent dans les Pyrénées. La rareté de ce rongeur dans les Pyrénées pourrait avoir contribué à la faible fréquentation des altitudes élevées.
| Item type | Current location | Call number | Vol info | URL | Status | Date due |
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Munibe
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Munibe | Páginas 269-284 | https://dx.doi.org/10.21630/maa.2016.67.mis04 | Not for loan |
Après le LGM, le recul des glaciers pyrénéens a libéré de nouveaux espaces désormais disponibles pour les populations végétales et animales. A travers les données de l’archéozoologie, cet article aborde la fréquentation du versant nord des Pyrénées par les hommes de la fin du Paléolithique. Jusqu’à 15 000 cal BP environ, presque toutes les occupations sont situées dans la zone de piémont, en dessous de 500m d’altitude. Des occupations situées entre 500m et 1000m deviennent ensuite plus fréquentes. Faiblement exploités avant 15 000 cal BP, les gibiers de montagne et en particulier le Bouquetin prennent de l’importance à partir du Magdalénien supérieur, ce qui explique sans doute en partie la fréquentation d’altitudes plus élevées. La chasse à la Marmotte bien documentée dans les Alpes, n’a pas d’équivalent dans les Pyrénées. La rareté de ce rongeur dans les Pyrénées pourrait avoir contribué à la faible fréquentation des altitudes élevées.
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